dimanche 20 mai 2018

Arrêté le defrisage!!!


Cheveux frisés, ondulés, bouclés ou crépus, nous sommes nombreuses à avoir recours au défrisage. Cette technique qui consiste à assouplir la texture du cheveu en le rendant raide, en vue de « faciliter » le coiffage est en réalité très nocive ! Le produit défrisant contient chimiquement certaines composantes que l’on retrouve dans nos produits détergents. Effrayant! Et pourtant, la tendance veut que la coupe parfaite soit lisse. Alors on est prête à tout, même au pire ! Il y a 3 ans, j’ai arrêté de défriser mes cheveux ! Ce fut un long cheminement (et j’irai jusqu’à dire une réappropriation de ma beauté) vers un retour au naturel. J’étais au départ totalement effrayée à l’idée de me dire que j’allais m’occuper seule de ma touffe prétendument indomptable. Aujourd’hui je ne regrette absolument pas ce choix et je suis ravie de constater qu’il existe un mouvement de retour au naturel en ce qui concerne les soins capillaires. Cette décision a été un tournant dans mon rapport au cheveu et à la représentation que je me faisais de la beauté capillaire. J’aurai l’occasion de revenir dans un prochain post sur mon parcours échevelé, mais en attendant je vous livre les dix raisons pour lesquelles il me semble nécessaire d’arrêter de se défriser les cheveux. 1) Ce produit qui est sensé faciliter le coiffage fragilise et casse les cheveux. 2) Il s’agit d’un produit irritant qui peut entrainer des brûlures du cuir chevelu. 3) Les cheveux défrisés sont souvent secs, ternes et manquent de vitalité. 4) Le défrisage dénature la structure de base du cheveu, entrainant une modification de son métabolisme. 5) Le défrisage est un gouffre financier ! Cette méthode nécessite d’aller très régulièrement chez le coiffeur et d’acheter tout un tas de produits. 6) Une fois sortie de chez le coiffeur, tu te sens belle ! Malheureusement, ça ne dure pas bien longtemps, et très vite, tu ne ressembles plus à rien ! Tu as beau avoir un sèche cheveux, un fer à lisser, et toute la gamme de produits que ta coiffeuse attitrée t’as conseillé, il n’y a rien à faire, le résultat est loin d’être le même! C’est donc dépitée, abattue et décoiffée que tu retournes voir ta conseillère capillaire, et tu raques… 7) Si tu souhaites prendre soin de toi en optant pour une démarche naturelle, autant dire que cette méthode de coiffage est à l’opposé des pratiques appelant à être dans une autre approche. En plus de créer des dégâts sur nos têtes, le défrisage, de part sa composition chimique, a également un impact sur notre environnement. 8) Lorsque tu te défrises les cheveux, tu finis par te transformer en une sorte de perfectionniste capillaire ambulante traquant la moindre mèche rebelle, le moindre cheveu qui rebique. Tu en viens à redouter la pluie, l’humidité, et même le vent, et s’il le faut, tu es prête à refuser une sortie si cela peut préserver ta coiffure, d’autant plus que tu sors justement du salon… 9) Sur du long terme, le défrisage a des effets désastreux : diminution du volume, perte de cheveux localisée et dans certain cas définitive, infection du cuir chevelu. Pour une démarche qui se voulait au départ esthétique, je ne vois pas ce qu’il y a de glamour là dedans ! 10) Enfin, et cela ne tient qu’à moi, je trouve que cette méthode n’est pas anodine. Pour y avoir longuement réfléchie, je crois que derrière l’argument de la praticité se cache en réalité un diktat de ce que devrait être une belle chevelure. Autrement dit, si tu n’as pas les cheveux naturellement lisses, tu peux aller te brosser! N’oublions pas; nos beautés sont plurielles ! Assumons nos cheveux tels qu’ils sont au naturel: courts, longs, blonds, roux, rasés, crépus, bouclés, lisses, locksés, parce que nous sommes belles ô pluri’elle !

mardi 3 avril 2018

Produits à éviter

 

La liste noire des ingrédients nocifs Sulfates, éthers de glycol, triclosan, sels d’aluminium… Pourquoi doit-on les éviter dans nos crèmes de beauté ? Paraben, triclosan, alkyphénols… Ces noms ne vous disent rien ? Pourtant vous vous en passez tous les jours sur le visage, les cheveux où la peau. Voici en dix leçons, notre petit guide des substances à éviter à tout prix dans notre beauty vanity. Les agents occlusifs Ils se fixent sur les cheveux et la peau et forment un film autour de ceux-ci. Le danger : À court terme, les étiquettes tiennent leurs promesses : ils gainent le cheveu et la peau. Après utilisation, la chevelure paraît plus brillante, plus souple, plus légère, la peau plus lisse. Mais le soi-disant « ingrédient-soin » s’avère n’être qu’un « cache-misère » : il ne soigne en rien. Au contraire, ils recouvrent derme et toison, et finit par les étouffer. Les agents occlusifs les plus courants, les silicones, en plus d’étouffer, nécessitent de 400 à 500 ans pour se dégrader. Un bilan plutôt lourd pour l’environnement. Dans la même catégorie, on trouve aussi les ammoniums quaternaires – substituts des silicones et ingrédients chouchous des produits capillaires lavants. Mais en tête des occlusifs les plus nocifs, figure la terrible huile minérale. Dérivée du pétrole, et donc polluante pour la nature, elle empêche l’écoulement naturel du sébum. Ce qui provoque la sécheresse. De plus, l’huile minérale n’est pas biocompatible. C’est-à-dire que la peau ne la reconnaît pas. Elle ne l’absorbe donc pas, et la rejette même à coup de réactions cutanées, qui peuvent aller de la simple irritation jusqu’à l’eczéma. On la retrouve souvent dans les cosmétiques de teint. Sur l’étiquette Silicone : dimethicone, dimethiconol, cyclopentasiloxane, phényldiméthylpolysioxane… Ammoniums quaternaires :cetrimonium, stearalkonium chloride, behentrimonium methosulfate Huiles minérales : paraffinum liquidum, petrolatum, ceresin, mineral oil Les parabensConservateurs, les parabens sont des anti-bactériens efficaces contre les champignons et les moisissures. Le danger : allergies, irritations… Depuis quelques années, des études ont fait lumière sur cet ingrédient nocif, qui pénètre très rapidement dans le corps. De plus, le paraben est suspecté d’être cancérigène. Sur l’étiquette : butylparaben, parahydroxybenzoate de méthyle, methylparaben, 4-hydroxybenzoate de propyl, éthylparaben, isopropylparabenLes sulfates Les filtres UV des produits solaires sont à l'origine de la décoloration des coraux et de leur disparition. Sur la liste des bêtes noires des beautistas les plus pointues, le sulfate arrive juste après le paraben. Et pour cause, cet agent moussant se trouve en grande quantité dans quasiment tous les cosmétiques lavants :shampooing, savon, gel douche, gel nettoyant visage… Le danger : cet agréable nuage de mousse est en fait un tensioactif au fort pouvoir dégraissant, dont l’utilisation fréquente assèche la peau, jusqu’à supprimer carrément sa barrière naturelle. Du coup, la peau, comme à nue, laisse pénétrer plus facilement les éléments extérieurs. Sur l’étiquette : laurylsulfate de sodium, sodium laureth sulfate, ammonium lauryl sulfate. Les éthers de glycol Ce sont des solvants que l’on retrouve dans la peinture, les colles, encres et vernis mais également dans les produits ménagers, les cosmétiques et les médicaments. Le danger : Très toxiques, les éthers de glycol ne sont pas biodégradables. Ils restent dans l’organisme et ne disparaissent pas une fois déversés dans la nature. Plus grave, ils passent la barrière de l’épiderme et même celle du placenta. Et sont soupçonnés d’être à l’origine de cancers et de troubles de la reproduction chez l’humain. Sur l’étiquette : phénoxyéthanol, phénoxytol Les filtres UV Controversés depuis quelques années, les filtres UV chimiques que contiennent crèmes et huiles solaires ont pour mission de protéger l’épiderme des méfaits du soleil. Le danger : Dans la mer, ils décolorent les coraux – contaminés, ceux-ci meurent par la suite. Ils sont des perturbateurs endocriniens. Une fois l’épiderme traversé, ils se glissent dans le sang, l’urine et même le lait maternel. Doit-on bannir les solaires de notre trousse de beauté ? Non. Il suffit juste de choisir les bons, composés de filtres minéraux. Sur l’étiquette : benzophénone, benzyl salicylate, butyl methoxydibenzoylmethane, PABA, titanium dioxide, camphor benzalkonium methosulfate Le triclosanAntibactérien et conservateur, on retrouve l’ingrédient dans divers produits, comme les dentifrices, les bains de bouche, les mousses à raser ou encore les déodorants. Le danger : Comme les filtres UV, c’est un perturbateur endocrinien. En outre, il provoque aussi un ralentissement du développement cérébral, la diminution de la production d’œstrogènes et pourrait même être cancérigène. Sur l’étiquette : triclosan, éther de diphényle d’hydroxyle, trichloro, carbanilideLes sels d’aluminium Les sels d'alluminium que contiennent les antitranspirants bouchent les pores et sont suspectés de provoquer le cancer du sein. On les retrouve dans les antitranspirants et les soins lavants (démaquillant, peeling, etc..). Leur mission : resserrer les portes et limiter l’évacuation de la transpiration et du sébum. Le danger : Ils bouchent les pores et les empêchent donc de respirer. Les résultats des études menées sur ces sels ne sont pas encore concluants, mais ils pourraient être à l’origine du cancer du sein, et de malformations osseuses. Sur l’étiquette : aluminium chlorohydrate, aluminium stearate, aluminum sulfate… Les alkylphénols Ce sont des émulsifiants. C’est-à-dire des agents qui permettent le mélange de liquides non miscibles, tels que l’eau et l’huile. Ils sont utilisés dans les cosmétiques, ainsi que dans les détergents ou les emballages plastiques. Le danger : Troisième perturbateur endocrinien de la liste, il a une action néfaste sur les hormones et les organes reproducteurs. D’ailleurs, tout comme pour les parabens, la règlementation européenne a fixé des seuils stricts de dosage, en particulier sur les produits en contact avec l’alimentation – plus susceptibles d’atteindre l’organisme, donc. Sur l’étiquette : octylphénol, nonylphénol, éthylphénol, amylphénol Les composés éthoxylés et propoxylés Tout comme les alkylphénols, ce sont des émulsifiants que l’on utilise dans les crèmes et dans les gels. Le danger : Ces agents ne sont pas particulièrement nocifs. Le problème réside dans leur processus de fabrication, qui intègre le l’oxyde éthylène, un gaz très toxique, polluant et cancérigène. Ces substances agressives pour la peau assèchent l’épiderme. Parmi les composés d’éthylène, on retrouve notamment les sulfates et les PEG. Sur l’étiquette : sodium laureth sulfate, ammonium laureth sulfate, PEG, dimethicone copolyol, butoxynol, ceteareth-60 myristyl glycol BHA et BHTCes antioxydants sont ajoutés aux matières huileuses pour les empêcher de rancir, et de voir leur qualité altérée. Le danger : À long terme, ces substances se révèlent toxiques. Lors des tests effectués sur des animaux, des altérations du système immunitaire sont apparues, ainsi que des problèmes au foie, à la glande thyroïde, aux reins, aux poumons. Sur l’étiquette : BHT, butylhydroxytoluène, BHA, butylhydroxyanisole